Le graffiti est, souvent à tort, confondu avec une forme de marquage de territoire. Ce qui est certain, c’est que celles et ceux qui le pratiquent s’approprient des morceaux d’espaces urbains et exercent un impact sur leur environnement plutôt que de le subir constamment.
Mais qu’en est-il lorsqu’ils dépassent les frontières de leur pays, de leur “zone de confort” ? Comment leur pratique s’en trouve-t-elle modifiée ? Comment le graffiti parvient-il à exister sous des régimes politiques divers ? Comment pratique-t-on l’espace public ici et ailleurs ? Et à quoi peuvent bien ressembler les échanges entre des artistes venus de pays radicalement différents ? Nous tenterons d’avoir des réponses à ces questions en compagnie d’artistes confirmé·e·s, aux expériences variées et aux parcours uniques.