Alex Feller, 37 ans, tout juste assumés, goût exacerbé pour l’esthétique.
Designer, des ongles depuis si peu (on la surnomme Alex Fureur), mais surtout des idées ; utilisation de la musique, médium de cœur, plus tard et de plus en plus de la vidéo, médium de l’âme.
À force de construire des personnages, d’en croiser des multitudes sur des scènes, des plateaux, des canapés, récemment, apparition d’une nouvelle obsession : une DA ; esthétique, dosage, corps sonores, chorégraphie incertaine, maquillage fardeau, âme fragilisée, monstruosité du normal.
Depuis quelques mois, pratiquer la boxe Thaï parce que la violence infligée au corps est un choix assumé, plus subi.
Alors maintenant tout se mélange pour former un univers bien réel, toujours exprimé, jamais vraiment vécu.
Préparer une chanson videographiée, mettant en scène un personnage qui embrasserait très fort sa masculinité, l’entortillerait autour d’un autre homme ; des combattants, des boxeurs, ceux qui posent des enchères sur le corps, ceux qui accèdent à leur propre forme de pouvoir.